La biodiversité est notre assurance-vie. Notre avenir repose donc sur notre capacité à préserver notre environnement. L’espèce humaine, comme toutes les espèces, ne doit son existence qu’à celle des autres.

 

 

Il est aujourd’hui admis que la perte de biodiversité constitue, avec le changement climatique, l'autre menace environnementale majeure posée à l’humanité.

Pourrions-nous, par exemple, survivre sans nos pollinisateurs ? Or, nombreux sont les témoignages d’apiculteurs sur l’inquiétante surmortalité de leur "cheptel" d’abeilles. Et que penser des populations d’oiseaux qui ont régressé de 30% en moyenne depuis les années 50 ? C’est qu’aux facteurs naturels de mortalité, l’activité humaine a rajouté de nouveaux risques en modifiant leur environnement ainsi que celui de nombreux petits mammifères, insectes, etc.

L’utilisation massive de pesticides dans les espaces verts, les jardins, les champs, représente un véritable danger pour les écosystèmes, pour la nappe phréatique, pour notre santé. Il suffit d’un gramme de pesticides déversé au bord d’un ruisseau pour provoquer une pollution sur 10 kms !

 

 

Que fait la commune devant un tel enjeu ?

Techniciens et élus municipaux de la mairie de Saint-Ismier sont rentrés résolument dans une démarche de réduction puis de suppression des herbicides sur la voie publique.

C’est ainsi, qu’aujourd’hui, seules les allées des cimetières sont encore traitées mais des techniques alternatives sont à l’étude. Les agents sillonnant le village en tenue de cosmonaute et répandant des produits toxiques, c’est du passé. D’autant plus que le Conseil départemental conditionne désormais l’attribution de subventions pour travaux de voirie à l’abandon de l’utilisation de ces produits sur la voie publique.

Toutefois, les herbes continuent à pousser là où on ne souhaite pas les voir ! Grâce à la détermination et à l’investissement des agents municipaux, des alternatives au désherbage chimique ont été mises en place. Cela n’a pas été facile car le temps consacré à « traquer » les adventices a été multiplié par deux malgré l’acquisition de matériel adapté. Or, en ce qui concerne le nombre d’agents, les services techniques doivent fonctionner « à moyens constants ».

 

 

La gestion différenciée des espaces verts communaux

Aussi la gestion différenciée des espaces verts communaux a été mise en place. Ce principe consiste à adapter le fleurissement, la tonte, le désherbage en fonction du lieu et de l’usage. 

L’objectif est bien de préserver et d’améliorer notre cadre de vie, mais une voirie bien entretenue ne doit plus être synonyme de surfaces totalement exemptes de végétation spontanée. Pourquoi qualifier de « mauvaises » les herbes alors que nombre d’entre elles apportent nourriture et abri à tout ce petit monde qui peuple nos bords de route et de trottoirs.

Peut-être avez-vous aperçu ou entendu que la chouette hulotte était revenue vivre le long du Barreau Est car les mulots, dont elle est friande, sont à nouveau présents en raison de la réduction des tontes !

Nombreux sont les signes positifs envoyés par Dame Nature. Ceci doit nous encourager à poursuivre dans cette voie.